L’erreur que l’on commet trop souvent est d’avoir peur de faire des erreurs.
Avoir peur de faire des erreurs peut nous paralyser au point de ne plus pouvoir avancer. Elle est également à l’origine de la procrastination.
Le fait de tourner en rond, d’avoir du mal à se décider et à ne pas s’engager est une manière de ne pas se mouiller. On évite ainsi d’être confronté à soi-même.
Ne pas agir peut devenir très rapidement une stratégie inconsciente pour éviter de se mettre en danger. Un danger qui n’est qu’illusoire puisque lié en général à l’égo, à l’orgueil, ou plus communément à une mauvaise estime de soi.
Il est impossible de savoir qui l’on est réellement si à un moment donné nous ne prenons pas le risque de nous lancer, d’aller nager là où nous n’avons plus pied. Il n’y a que de cette manière que nous pouvons véritablement découvrir qui nous sommes. Parfois, cela passe aussi par la confrontation avec les autres.
Prendre des risques c’est aussi accepter que nous ne sommes pas parfaits, que dans certaines situations nous ne pouvons rien faire d’autre que lâcher prise et cesser de vouloir tout contrôler.
La pire chose à faire est de vouloir que tout soit parfait. D’attendre d’« être prêt ». Vous êtes prêt lorsque vous prenez la décision de vous lancer, pas quand le ciel décidera de vous envoyer le travail idyllique, l’homme ou la femme parfait(e) ou la somme d’argent idéale. Ce moment n’arrivera jamais si vous ne faites rien. Peu importe que votre premier tir ne soit pas le bon, ce qui compte, c’est le nombre de fois que vous allez réajuster derrière et le nombre de fois où vous n’allez pas vous décourager.
« Oui mais il y a certains moments ou le risque est trop grand. »
Il n’est pas question de prendre des risques inconsidérés et de foncer tête baissée, mais de vous regarder dans le miroir et d’essayer de débusquer quelles sont les peurs inconscientes qui sont directement liées à votre image. Celle que vous vous êtes construite et que vous ne souhaitez surtout pas voir s’effondrer… Une image qui vous maintient peut-être dans une cage depuis très longtemps et qui vous empêche d’aller de l’avant.
Quand nous décidons enfin d’agir, nous voyons qu’en réalité nous sommes bien plus capables que nous le pensions. La plupart du temps, nous surévaluons les difficultés ou sous-évaluons nos ressources. Parfois, nous nous découvrons même certains talents.
Le plus dur, c’est de prendre la décision d’y aller
Il faut trouver les déclencheurs qui vous pousseront à l’action car tout est là. Ce n’est parfois qu’une petite impulsion, ce qui se trouve sur le fil du rasoir qui fera toute la différence. Le fait de faire ou de ne pas faire ce qui se trouve sur le fil du rasoir peut donner des résultats diamétralement opposés.
Décidez d’agir non pas pour ce que vous pouvez obtenir ou ce qui est en jeu, mais pour le principe, pour la simple satisfaction d’avoir dépassé vos peurs et d’avoir été un peu plus loin qu’hier.